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Gilles MAHE: 51 ans Marié, 3 enfants; Psychologue de l'éducation nationale Adjoint au maire d'Angers, chargé de l'environnement, cadre de vie et du suivi de l'agenda 21; Conseiller communautaire d'Angers Loire Métropole, chargé du suivi de l'agenda 21

mercredi 28 mars 2007

Réchauffement climatique

Plus de 600 millions de personnes vivent dans des zones côtières
menacées par le réchauffement


Quelque 634 millions de personnes vivent dans des zones côtières vulnérables au réchauffement climatique et à l'élévation du niveau de la mer, et des grandes métropoles comme New York ou Tokyo doivent prendre conscience du risque, souligne une nouvelle étude publiée mercredi 28 mars.

C'est la première fois qu'une étude scientifique identifie les zones côtières vulnérables, qui s'élèvent à moins de dix mètres au-dessus du niveau de la mer. Plus de 180 pays comptent des habitants dans ces régions, et 70% d'entre eux abritent des agglomérations de plus de cinq millions d'âmes qui s'étendent jusque dans ces zones, comme Tokyo, New York, Bombay, Shanghaï, Djakarta et Dacca.

L'Asie et plus généralement les pays pauvres sont particulièrement exposés, selon l'étude publiée dans la revue Environment and Urbanization. Cette enquête ne dit pas ce qu'il convient de faire devant la menace, mais avertit qu'il faudra peut-être déplacer un grand nombre de personnes et construire des ouvrages de protection.

En outre, les gouvernements devraient réfléchir à stopper ou réduire la croissance de la population dans ces régions. «Une migration hors des zones à risque sera nécessaire mais coûteuse et difficile à mettre en œuvre, donc les agglomérations côtières devront aussi être modifiées pour protéger les habitants», souligne le co-auteur de l'étude, Gordon McGranahan, de l'Institut international pour l'environnement et le développement à Londres.

Le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui fait autorité sur la question du réchauffement, estime que, d'ici 2080, la montée des eaux sera telle qu'elle pourrait menacer chaque année une centaine de millions de personnes.

Selon le GIEC, le niveau des océans pourrait augmenter de 18 à 58 centimètres d'ici la fin du siècle, ce qui rendra les populations côtières plus vulnérables aux inondations et aux violentes tempêtes comme les typhons et les ouragans. Certains scientifiques estiment qu'une fonte accélérée de la glace du Groenland ou de l'ouest de l'Antarctique pourrait causer une hausse du niveau de la mer beaucoup plus forte, de plus d'un mètre par siècle.

Selon la nouvelle étude, environ 75% de l'ensemble des habitants des zones à risque dans le monde se trouvent en Asie. Entre 1994 et 2004, un tiers des 1.562 sinistres causés par des inondations dans le monde se sont produits sur ce continent, où ils ont fait 60 000 morts.

Les zones menacées représentent 2 % des terres et 10 % de la population mondiale. Nombre de ces régions ont longtemps été vulnérables aux catastrophes naturelles comme les inondations et les tempêtes tropicales, mais le changement climatique est susceptible d'augmenter les risques. Les gouvernements auront besoin de beaucoup de temps pour répondre efficacement au problème, précise l'étude.

Selon le rapport, les cinq pays comptant le plus grand nombre d'habitants dans les zones menacées sont la Chine, l'Inde, le Bangladesh, le Vietnam et l'Indonésie. Ceux totalisant les plus grandes superficies dans ces zones à risque sont la Russie, le Canada, les États-Unis, la Chine et l'Indonésie.

Enfin, les cinq territoires possédant la plus grande proportion de leur superficie menacée sont les Bahamas, les Pays-Bas, le Bangladesh, la Polynésie française et la Gambie.

Selon une étude à paraître du GIEC, Los Angeles et New York, les deux plus grandes villes d'Amérique du Nord, font face à un risque combiné d'élévation du niveau de la mer et de tempêtes susceptibles de faire monter le niveau des eaux. D'ici 2090, selon le scénario le plus sombre, des méga-inondations qui normalement frapperaient l'Amérique du Nord une fois tous les 100 ans «pourraient survenir aussi fréquemment que tous les trois ou quatre ans».
(Associated Press)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est bien beau, tout ça, mais qui est prêt à changer son mode de vie et à cesser de gaspiller ? Et quel gouvernement aura le courage de prendre des mesures réduisant le niveau de vie ?