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Gilles MAHE: 51 ans Marié, 3 enfants; Psychologue de l'éducation nationale Adjoint au maire d'Angers, chargé de l'environnement, cadre de vie et du suivi de l'agenda 21; Conseiller communautaire d'Angers Loire Métropole, chargé du suivi de l'agenda 21

jeudi 26 avril 2007

La France et les droits de l'homme

La politique de Sarko triplement condamnée

La politique sécuritaire de Sarkozy n'est pas seulement un total échec, puisque les agressions, destructions et violences en tous genres se sont mutipliées sous son règne, mais elle est aussi liberticide et attentatoire aux droits de l'homme, comme le confirment trois jugements rendus aujourd'hui.
Tout d'abord, la Ligue des Droits de l'Homme a publié son rapport annuel sur L'État des droits de l'Homme en France. Elle y dénonce le bilan de Sarkozy, sa «politique anti-étrangers», sa façon «brutale» de gouverner, ses «mensonges» sur le laxisme des juges : autant de «dérives dangereuses pour les libertés». Selon Jean-Pierre Dubois, président de la L.D.H., depuis cinq ans, sous l'impulsion de Sarko, c'est «plus de la moitié des propositions de Jean-Marie Le Pen qui ont été réalisées» ! Au chapitre éducation, il a critiqué l'apprentissage à 14 ans et la possibilité de retirer les allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire ou de problèmes de discipline. En matière d'immigration, il a dénoncé le fait que lier contrat de travail et titre de séjour revenait à mettre les immigrés à la merci de leurs employeurs et la «surexploitation» entraînée par ce que le féal de Bush appelle «l'immigration choisie». Dans le domaine de la justice, il a regretté la «restriction» progressive des droits de la défense, la «réformette» adoptée après le fiasco judiciaire d'Outreau, et le «mensonge» de Sarkozy sur le prétendu laxisme des juges du 93.
Par ailleurs, le même jour, la Cour européenne des droits de l'homme a condamné la France pour l'absence de recours effectif dont bénéficient les demandeurs d'asile qui sont en situation irrégulière à leur arrivée en France. La juridiction du Conseil de l'Europe avait été saisie par un photographe de presse érythréen arrivé sans papiers à Roissy en juin 2005 et placé en "zone d'attente", en attendant son expulsion. Soutenu par Reporters sans frontières, il a pu rester provisoirement en France sur intervention de la Cour européenne, saisie en urgence, et obtenir, quelques mois plus tard, le statut de réfugié. "N'ayant pas eu accès, en zone d'attente, à un recours de plein droit suspensif, le requérant n'a pas disposé d'un recours effectif pour faire valoir son grief", déclare la Cour européenne, qui a décidé de lui accorder 8 300 euros pour ses frais.
De son côté, l'Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé) a critiqué l'accélération des procédures appliquées aux demandeurs d'asile en zone d'attente : "En 2005, selon les données transmises par le ministère de l'Intérieur, 89 % des demandes d'asile à la frontière ont été instruites en moins de quatre jours après leur enregistrement". Ce délai, dit-elle, "laisse peu de possibilités" au demandeur de rassembler les pièces nécessaires.
On comprend qu'il faille absolument tout faire pour que Sarko ne puisse continuer à bafouer impunément les droits de l'homme et à menacer les médias pour leur imposer silence.
P. M.
Ajoutons encore le jugement du footballeur Thuram, qui n'est pourtant pas spécialement de gauche : « Il est évident que M. Sarkozy ne s'attache pas au “vivre ensemble” (...) Il dit ce que les gens veulent entendre... Il réveille le racisme latent des gens ».

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ceux qui votent pour Sarkozy n'en ont rien à faire des droits de l'homme. Mais dans l'électorat composte du béarnais, il y en a peut-etre qui s'en préoccupent un peu.