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Gilles MAHE: 51 ans Marié, 3 enfants; Psychologue de l'éducation nationale Adjoint au maire d'Angers, chargé de l'environnement, cadre de vie et du suivi de l'agenda 21; Conseiller communautaire d'Angers Loire Métropole, chargé du suivi de l'agenda 21

jeudi 8 février 2007

Pas d'écologie sans écologistes !

Gilles MAHÉ
51 ans Marié, 3 enfants
Psychologue de l'éducation nationale
Adjoint au maire d'Angers, chargé de l'environnement, cadre de vie et du suivi de l'agenda 21 Conseiller communautaire d'Angers Loire Metropole, chargé du suivi de l'agenda 21
Militant du parti des Verts


PAS D'ÉCOLOGIE SANS ÉCOLOGISTES !

Ma candidature à ces élections Législatives 2008 prend tout son sens depuis mes engagements anciens dans l'écologie politique. D'abord au sein d'Anjou-Écologie-Autogestion, puis chez Les VERTS depuis 1996, j'ai toujours pensé qu'il y avait place, à gauche, pour un courant écologiste, humaniste et de transformation sociale de notre société. J'ai milité avec conviction et détermination, loin des surenchères, des prophétisations catastrophistes, ou des radicalités stériles. Dans mes actions militantes, comme dans l’exercice de mes mandats d'élu, j'essaie de convaincre nos concitoyens des impasses sociales, environnementales et démocratiques dans lesquelles les politiques nous ont conduits, et de les persuader qu'avec eux, des changements sont encore possibles.
Ces dernières semaines ont vu un regain d'intérêt pour l'écologie, depuis la précipitation de presque tous les états-majors à signer le pacte de Nicolas Hulot, jusqu’au trouble provoqué par la connaissance des conclusions des experts du climat, en passant par la médiatique conversion de notre président de la République à la révolution écologique ! ! ! On croit rêver, mais immédiatement nous devons nous poser la question de l'authenticité et de l'opportunisme de ces réactions. Que peuvent bien valoir et peser ces mots, ces parades, ces grimaces et ces spectacles, alors que, jamais, dans le passé, des actes réellement efficaces n’ont été faits, ni prises des décisions essentielles pour l’écologie, et qu’ils ne le seront pas davantage demain ?
Avec Les VERTS, nous affirmons nos options, nos cohérences et nos propositions à nos concitoyens. Dans les exécutifs locaux, en tant qu'élus Verts à la mairie d'Angers, mes amis et moi-même, nous portons ce débat. Personne n'engagera la révolution Écologique à notre place : c'est la raison de mon engagement dans cette campagne Législative.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est un beau slogan, Gilles Mahé, mais si tu t'imagines que le petit Bush et Ségolène vont t'entendre et cesser de prétendre faire de l'écologie comme des grands, sans ressentir le moindre besoin des écologistes, tu te fais des illusions ! Courage tout de même, les temps sont durs pour les écolos. Et pourtant ils ne disent pas que des conneries. Et ils tournent !...
Gaétan

Anonyme a dit…

Cher gilles,

Que penses-tu de la recomposition du paysage politique souhaitée par Dany: un centre gauche avec une centralité PS regroupant l'UDF, les verts et ...Hulot?

Anonyme a dit…

Ta question à Gilles Mahé concerne tous les écolos. Le problème est en effet de savoir si Les Verts ont vocation à n'être qu'une force d'appoint, que ce soit du PS tel qu'il est ou d'un conglomérat plus à droite, une espèce de PRG de gauche, au cas où la gauche, toutes tendances confondues, réussirait à être majoritaire en sièges, ce qui ne ui est arrivé qu'exceptionnellement (en 1981, en 1988 et en 1997). C'était bien ainsi que Jospin l'entendait, et, si on en restait là, ce serait la fin de l'écologie politique.
Cohn-Bendit part apparemment d'un triple constat :
- Tout d'abord, la gauche est actuellement très minoritaire, si on en croit les sondages, et n'a même jamais été aussi basse (de 38 à 41 % des voix), ce qui semble la vouer à une débâcle aux législatives - mais il faut espérer que rien n'est joué !
- Ensuite, Les Verts n'ont pas pour le moment réussi à convaincre l'électorat potentiellement écologiste de voter pour sa candidate à la présidentielle, et l'effet vote utile de juin 2002 joue à plein (aggravé par l'émiettement des forces à gauche du PS, qui a déçu nombre d'électeurs).
- Enfin, pour la première fois sous la cinquième République, le centre donne l'impression de pouvoir exister autrement que comme une simple force d'appoint, inféodée à la grosse machine de la droite RPR-UMP. Le discours de Bayrou vise à récupérer des déçus de gauche et des déçus de droite et à apparaître au-dessus des clivages gauche-droite et des rivalités partisanes.
Mais l'hypothèse d'une redistribution des cartes aboutissant à une coalition gauche-droite (ou fraction de la droite), comme en Allemagne, en Autriche, en Hollande et en Belgique (avec des variantes), me semble peu crédible en France, même si la droite en question se réduit au centre-droit de l'UDF : à cause de la tradition historique d'opposition inconciliable entre les deux blocs et à la fameuse "discipline républicaine" de la gauche remontant à 1877, bien sûr, mais aussi à cause du système électoral à deux tours, qui oblige le centre, ou prétendu tel, à choisir son camp.
Quant à savoir si cette éventualité est souhaitable... A mes yeux, pas du tout. Elle me semble totalement à exclure pour les écologistes, car ils ne pourraient être que les dindons de la farce, pris en sandwich entre le PS et l'UDF, également productivistes et pro-nucléaires. Ce serait encore bien pire que sous Jospin !
C'est pourquoi il est très important que Les Verts pèsent bien davantage aux élections législatives et aient beaucoup plus de députés, et aussi davantage de ministres en cas de victoire de la gauche. Dans l'avenir il faidra parvenir à imposer une bonne dose de proportionnelle, qui puisse garantir une représentation convenable des Verts à la Chambre sans dépendre de la bonne volonté du PS. Lequel n'y a naturellement aucun intérêt et n'a pas respecté ses engagements en matière de proportionnelle.
Espérons que Gilles Mahé réalisera un très bon score, et qu'il en ira de même pour les autres candidats écolos du 49 et d'ailleurs.
Pierre

Anonyme a dit…

Bravo, Gilles Mahé, pour votre candidature. Je vois que Jamila est votre suppléante. C'est très bien aussi ! Je suis sûr que vous mènerez une bonne campagne : l'écologie en a vraiment besoin.
Je vous souhaite un plein succès. Bon courage et bon vent !
P. S.

Anonyme a dit…

Je crains fort, Gille Mahé, que ce beau slogan ne soit complètement à côté de la plaque pour la présidentielle. Car, si tout le monde se prétend écolo, les deux seuls écologistes patentés qui sont pour l'instant candidats, Dominique Voynet et José Bové, pourraient fort bien se trouver dans l'incapacité de mener vraiment campagne pour peu que les interdits jetés par le PS et les pressions exercées sur les maires de gauche les empêchent d'obtenir les 500 parrainages indispensables.
Reste à espérer que les écolos pourront relever la tête à l'occasion des législatives. Mais les temps sont vraiment durs pour les écologistes, alors que, dans les médias, l'écologie semble ne s'être jamais aussi bien portée... Cherchez l'erreur !
Courage !
Tristan