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Gilles MAHE: 51 ans Marié, 3 enfants; Psychologue de l'éducation nationale Adjoint au maire d'Angers, chargé de l'environnement, cadre de vie et du suivi de l'agenda 21; Conseiller communautaire d'Angers Loire Métropole, chargé du suivi de l'agenda 21

mercredi 21 mars 2007

Crimes contre les femmes

Communiqué de la Fédération Nationale Solidarité Femmes


Aujourd’hui nous tenons à vous informer de deux horribles crimes sexistes qui viennent nous rappeler avec quelle violence la domination masculine s'exerce. Il ne s'agit pas de « crimes passionnels », mais bien de crimes « possessionnels ». De telles violences sont bien des crimes, même si elles n'ont pas entraîné la mort.


* Ce lundi et mardi 19 et 20 mars s'est ouvert à Nîmes le procès d'un homme qui, en 2003, avait arraché les deux yeux de sa femme pour qu'elle ne puisse plus regarder d'autres hommes. Une souffrance horrible, une cécité à vie. À l'époque, en avait-on parlé ? L'homme vient d'être condamné à 30 années de réclusion criminelle. La jeune femme, Samira, qui avait été mariée de force et avait déjà subi des violences répétées, avait fini par demander le divorce. Elle avait évoqué devant son patron la menace de son époux de lui arracher les yeux. Appel au secours en vain.

* Dans la nuit du 5 au 6 janvier, un jeune de 27 ans, avec la complicité d'un ami, a aspergé d'essence son amie, Valérie, 22 ans, avant de l'enflammer. La jeune femme, qui est hospitalisée à Strasbourg, a été brûlée au troisième degré. Si elle est aujourd'hui hors de danger, elle en gardera des séquelles à vie.

C’est pourquoi le 24 mars nous manifesterons aussi pour exprimer notre solidarité avec Valérie et Samira.


Rappel :
samedi 24 mars, 14 h. 30, à Paris, place de la République, manifestation nationale contre les violences faites aux femmes.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Les femmes maghrébines ne sont pas suffisamment informées. souvent elles ne savent vers qui se tourner pour demander de l'aide. Elles ignorent que des associations peuvent les aider. Le fait de ne pas travailler est un handicap pour elles car elles ne sont pas en mesure de subvenir à leurs propres besoins et à ceux de leurs enfants alors elles subissent souvent pendant des années sans rien dire jusqu'au jour fatal.
Une information régulière est nécessaire, les associations le font régulièrement.