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Gilles MAHE: 51 ans Marié, 3 enfants; Psychologue de l'éducation nationale Adjoint au maire d'Angers, chargé de l'environnement, cadre de vie et du suivi de l'agenda 21; Conseiller communautaire d'Angers Loire Métropole, chargé du suivi de l'agenda 21

mardi 3 avril 2007

Le GIEC passe au crible les impacts du réchauffement du climat

Le GIEC et le réchauffement climatique

Fonte des glaciers de l'Himalaya, famines en Afrique, disparition partielle de la Banquise, engloutissement d'atolls du Pacifique, mouvements de population... - les experts de l'Onu ont commencé lundi à débattre de l'impact du réchauffement climatique.

Le deuxième des trois groupes de travail thématiques du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) est réuni à huis clos pour une semaine pour valider les conclusions de son rapport sur "les conséquences, l'adaptation et la vulnérabilité" au réchauffement de la planète.

Ce document, qui sera officiellement publié vendredi 6 avril, devrait notamment pointer que ce sont les plus pauvres qui souffriront le plus de ce phénomène, et contribuer à augmenter la pression sur les dirigeants du monde entier.

"Des mesures impopulaires sont inévitables", a déclaré lundi le Premier ministre belge Guy Verhofstadt dans son discours d'ouverture. "Et c'est aux hommes politiques d'aujourd'hui de prendre ces mesures. Pas quelques hommes politiques de certains pays, mais nous tous." Il a jugé que seule une fiscalité pénalisante pouvait entraîner une évolution des comportements.

Par la suite, le commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas, a accusé les Etats-Unis et l'Australie d'entraver les pourparlers internationaux sur le climat. "Nous attendons (...) des Etats-Unis qu'ils coopèrent de manière plus étroite et qu'ils s'abstiennent d'avoir une attitude négative dans les négociations internationales.

"Il est absolument nécessaire qu'ils changent, faute de quoi d'autres pays, et notamment ceux en voie de développement, n'auront aucune raison de bouger", a expliqué le commissaire.

Les négociations pour étendre au-delà de 2012 le protocole de Kyoto sur les réductions de gaz à effet de serre (GES) sont au point mort. Les plus gros émetteurs de GES - les États-Unis, la Chine et l'Inde - ne sont actuellement pas obligés par le protocole de réduire leurs émissions.

Une des conséquences les plus graves du réchauffement climatique sera la fonte des glaciers de l'Himalaya. "Si le réchauffement se maintient à son rythme actuel, les glaciers de l'Himalaya pourraient reculer à une vitesse très élevée, et passer de 500 000 km2, comme c'est le cas actuellement, à 100 000 km2 en 2030", à en croire un brouillon du "résumé aux décideurs" de 21 pages que les experts doivent valider au cours de leur semaine bruxelloise.

Les perturbations se feront les plus cruellement sentir dans les pays pauvres d'Afrique et d'Asie, où des millions de personnes souffriront de la pénurie d'eau et du recul des terres arables.

(Reuters)


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Comme d'habitude, c'est les pauvres qui vont faire les frais de l'irresponsabilité criminelle des Bush, des Poutine et des Sarkozy.