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Gilles MAHE: 51 ans Marié, 3 enfants; Psychologue de l'éducation nationale Adjoint au maire d'Angers, chargé de l'environnement, cadre de vie et du suivi de l'agenda 21; Conseiller communautaire d'Angers Loire Métropole, chargé du suivi de l'agenda 21

dimanche 25 février 2007

La politique fiscale des Verts

Tout d’abord un constat éloquent : depuis 2002, les impôts n’ont cessé de diminuer pour les plus riches, et la moitié de la baisse de l’impôt sur le revenu n’a profité qu’à 3 % des Français !
Mais comme il faut bien financer les dépenses publiques que l’État a transférées aux collectivités locales, telles que la gestion du R.M.I. ou les investissements dans les transports en commun, ces collectivités augmentent les impôts que tout le monde, ou presque, paie, comme la taxe d’habitation ou la taxe foncière. Résultat : pendant que les impôts des riches diminuent régulièrement, ceux des classes populaires augmentent non moins régulièrement !
Nous voulons mettre fin à cette politique injuste :
• en revenant sur les baisses d’impôts sur le revenu accordées depuis l’an 2000 :
• en supprimant le bouclier fiscal qui revient à vider, sans le dire, l’impôt sur la fortune de son contenu.
Deuxième priorité des Verts en matière de fiscalité : il faudrait taxer différemment les entreprises selon leurs comportements sociaux et environnementaux. Ainsi, il n’est pas du tout normal qu’une entreprise qui rémunère correctement ses salariés, qui laisse la vie syndicale se développer en interne, qui fait des efforts pour réduire son impact environnemental, etc., paie autant d’impôts et de cotisations sociales que l’entreprise concurrente qui se fiche éperdument des salariés et de l’environnement et qui se trouve objectivement avantagée alors qu’elle est une source de dégâts pour les hommes et pour la nature.
Nous voulons donc mettre en place quelques indicateurs simples pour évaluer la qualité sociale et environnementale des politiques menées par les entreprises, diminuer l’impôt de celles qui jouent vraiment le jeu, et, en contrepartie, augmenter l’impôt des autres.

Gilles MAHÉ et Jamila DELMOTTE

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