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Gilles MAHE: 51 ans Marié, 3 enfants; Psychologue de l'éducation nationale Adjoint au maire d'Angers, chargé de l'environnement, cadre de vie et du suivi de l'agenda 21; Conseiller communautaire d'Angers Loire Métropole, chargé du suivi de l'agenda 21

lundi 19 mars 2007

Airbus : contribution au débat

POUR DES TRANSPORTS ÉCOLOGIQUES

Une nécessaire réponse proportionnée au coût écologique de l'aviation de masse, par son impact important sur le réchauffement climatique, implique une politique déterminée, qu'on peut qualifier de radicale : une diminution rapide et ferme du nombre d'avions dans le ciel. Des alternatives au développement à la mode du transport aérien doivent donc être trouvées. Par exemple :

* Par la suppression des lignes d'aviation intérieures et/ou petites distances au fur et à mesure de leurs remplacements par des liaisons ferrovières à grandes vitesses, le TGV bien-sûr qui peut consommer 4 fois moins d'énergie qu'un avion par passager et par kilométre, mais aussi dans un avenir proche les trains à lévitation magnétique.

* Par la relance du transport de fret par les rails. En particulier, le TGV fret devrait concurrencer efficacement la route, en transportant les marchandises à des vitesses supérieures à celles des camions : un TGV fret, ce sera 40 conteneurs standards.

* Par le choix des autoroutes maritimes et fluviales.

* Par une taxation prononcée des voyages aériens longue distance à des fins touristiques.

* Par la mise en place d'un impôt à seuil : au delà de deux fois la consommation admissible par personne absorbable par la biosphère. Cet impôt contribuerait à permettre l'accès à des ressources énergétiques propres et renouvelables aux populations défavorisées de la planète. Ce serait une première brique d'une Organisation Mondiale de l'Émancipation Pérenne et Solidaire des Peuples.

Des technologies alternatives et acceptables doivent être aussi envisagées et étudiées. C'est aussi pour cette raison qu'il faut être opposé aux licenciements chez Airbus ! Car le savoir-faire des futurs licenciés d'EADS se révèlera précieux dans les bureaux d'étude pour nous permettre d'abandonner le kérosène !

L'usage des dirigeables est une solution qui n'a rien d'utopique. Ce n'est qu'après la guerre que l'avion est devenu le rival incontesté du dirigeable ; mais la technologie du dirigeable n'en existe pas moins, et même elle se développe ! À l'instar du projet anglais du "SkyCat1000" d'une capacité de frêt de 1 000 tonnes (soit 10 fois les capacités d'un avion !) et un rayon d'action de 6 000 km, pour une vitesse de croisière de 150 km/h. Technologie de substitution, ses avantages matériels ne sont pas négligeables. Il n'impose notamment aucune infrastructure lourde au sol.

Le dirigeable changerait nos valeurs. Par opposition à la vitesse et à la puissance des avions, il peut se diriger lentement. Il est l'inverse de l'image des voyageurs hommes d'affaires et touristes pressés. Il met en pratique l'éloge de la lenteur !
Olivier Agullo et Henri Rubino

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