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Gilles MAHE: 51 ans Marié, 3 enfants; Psychologue de l'éducation nationale Adjoint au maire d'Angers, chargé de l'environnement, cadre de vie et du suivi de l'agenda 21; Conseiller communautaire d'Angers Loire Métropole, chargé du suivi de l'agenda 21

vendredi 9 mars 2007

Pétition anti-O.G.M.


UN MORATOIRE
POUR UN PRINTEMPS SANS O.G.M.

Les délégués participant aux premières rencontres des États Généraux du Moratoire réunis à Orléans les 26 et 27 février 2007 :
  • exigent que le gouvernement adopte immédiatement un moratoire sur les cultures OGM comme le lui permet la clause de sauvegarde prévue à l’article 23 de la directive 2001/18 ;
  • demandent aux élus locaux et régionaux d’exiger ce moratoire, vu l’interdiction qui leur est faite de prendre les mesures locales nécessaires à l’interdiction de ces cultures ;
  • demandent aux parlementaires de faire les démarches nécessaires auprès du gouvernement pour qu’il notifie cette décision de moratoire à la Commission européenne,
  • demandent au gouvernement d’exiger l’application du moratoire aux niveaux européen et international.
Pour signer la pétition : http://www.moratoireogm.fr/spip.php?article1.

3 commentaires:

Pierre MICHEL a dit…

Communiqué des Verts sur la question des OGM (15 février 2007)

OGM, ou l’art de gouverner en catimini

Le gouvernement escamote sciemment le débat sur les OGM à la veille des élections. 82 % des Français leur sont hostiles. Pourtant, la droite utilise tous les coups bas institutionnels pour donner satisfactions en catimini aux semenciers.

En effet, le gouvernement n’ira pas au bout du processus de transposition de la directive européenne de 2002 relative aux risques liés à la dissémination des OGM. Pourtant, il s’apprête à publier des décrets destinés à convaincre les instances européennes que la France applique la directive de 2002, tout en donnant satisfaction aux industriels de la semence.

Monsanto a rendu public un courrier confirmant l’imminence de la publication de ces décrets dans une lettre datée du mois de février. Ainsi, en France, les industriels proches du gouvernement disposent d’informations avant les élus du peuple et des citoyens eux-mêmes.

Prétendre conjuguer principe de précaution et profits des semenciers est un mensonge pur et simple. Gouverner contre la volonté des citoyens, et qui plus est, dans leur dos, est un véritable camouflet pour notre démocratie.

Yann Wehrling, Porte-parole

Pierre MICHEL a dit…

La lutte anti-OGM, pour notre parti politique, c’est :

* Le respect du principe de précaution sanitaire envers les populations,
* Le respect des choix des modes de production des agriculteurs
* Le respect de la biodiversité sur l’ensemble de la planète

- La lutte anti-OGM, pour notre parti politique, c’est :

* L’affirmation de notre opposition au principe du brevetage du vivant
* L’affirmation de nos choix en matière de recherche, une recherche au service de l’homme et non au service de l’économique
* L’affirmation de notre souci de la démocratie dans toutes les activités humaines
* L’affirmation de nos engagements vis à vis des pays du Sud et de notre rejet de tout marchandage quant à la lutte contre la faim ou les maladies infectieuses ;

- La lutte anti-OGM, pour notre parti politique, c’est :

* Notre souci de solliciter l’ensemble des élus territoriaux afin qu’ils permettent l’expression de la population et qu’ils participent à la mise en application de ces choix ;
* La nécessité pour nos parlementaires, au contraire de la logique des intérêts privés, d’imposer un débat politique en matière d’agriculture, de recherche, de développement soutenable ;
* La nécessité pour nos parlementaires d’interpeller le gouvernement face au vide en matière de responsabilité et d’assurance environnementale
* L’obligation faite à nos parlementaires et à nos militants face à la surdité du gouvernement d’opter pour la désobéissance civile comme forme de combat non-violent.

Anonyme a dit…

Je vous signale l'article du Monde de Stéphane Foucart, qui traite de la toxicité probable du maïs transgénique de Monsanto, d'après une étude de Seralini, président du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (qui a eu l'occasion de venir à Angers). Voir l'article en ligne :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-882385,0.html