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Gilles MAHE: 51 ans Marié, 3 enfants; Psychologue de l'éducation nationale Adjoint au maire d'Angers, chargé de l'environnement, cadre de vie et du suivi de l'agenda 21; Conseiller communautaire d'Angers Loire Métropole, chargé du suivi de l'agenda 21

mercredi 4 avril 2007

Communiqué du Réseau Éducation Sans Frontières

Expulsion de Mme Boztoprak et de sa fille Elmas

La délégation du collectif de citoyens et d’associations demandant le rapatriement sanitaire de Mme Boztoprak a été reçue à la Préfecture du Maine-et-Loire le 2 avril au matin. L’accent a été mis en particulier sur :

* L’interruption brutale, et aussi inattendue que choquante pour l’ensemble de la communauté éducative, du projet d’éducation mené conjointement par le corps enseignant et la jeune Elmas et plus largement tous ses camarades. Au-delà du cas de la jeune fille, le fait même que l’école ne soit plus le havre de paix et de savoir qu’elle devrait être est une source de déstabilisation et met à mal des mois, voire des années, de travail d’intégration et d’interactions avec le quartier.

* La violence et la rapidité avec lesquelles s’est déroulée l’expulsion.

* La situation d’irrégularité administrative relative à la mise à exécution d’une décision contre laquelle avait été déposé un recours, suspensif, auprès du tribunal administratif de Nantes, qui a fixé l’audience au 25 mai prochain.

* Le défaut de prise en compte de la situation pathologique de la mère d’Elmas, Mme Navroz Boztoprak, pour laquelle l’expulsion représente un danger vital par l’interruption du protocole de soins qu’elle suivait au CHU d’Angers, et la difficulté à accéder à d’autres types de protocoles de soins en Turquie.

Notre pétition a été déposée. Avec plus de 1600 signataires à ce jour, dont plusieurs Maires et parlementaires de Maine-et-Loire, elle peut se prévaloir d’une très large adhésion.

Les représentants de la Préfecture ont fait valoir de leur côté l’application des textes législatifs relatifs à la reconduite à la frontière d’étrangers en situation irrégulière, et ils ont plaidé l’ignorance du recours déposé au Tribunal Administratif. Toutefois, devant les arguments défendus par la délégation et les nouveaux éléments portés à leur connaissance, ils ont confirmé que la situation des deux femmes serait ré-examinée et qu’une possibilité de retour était possible via l’obtention d’un visa.

La délégation a insisté pour que une réponse soit donnée très rapidement, arguant de la reprise de scolarité le 16 avril et insistant sur le fait qu’une procédure de visa était très longue, des semaines et mois, voire des années selon les cas, durée qui n’était absolument pas compatible avec l’état de santé et la pathologie de Mme Boztoprak, pour laquelle des soins immédiats sont requis.

La délégation attend donc une réponse de la Préfecture d’ici au 16 avril.

Contact : RESF49@gmail.com

Pétition signable ou téléchargeable sur http://www.educationsansfrontieres.org/?article4887.

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